Gabriel McWood

C’est un beau vendredi enneigé qu’une jeune fille d’ à peine 19 ans donna naissance a un petit garçon. Catholique profonde, elle l'appela Gabriel, comme l’ange. La vie de cette jeune mère n’annonçait guère la futur vie de ce bambin. Encore gamine, elle s’enticha d’une brute. Une brute qui l’a mise enceinte contre toute attente des parents. Oui c’était une catholique, profondément pratiquante mais voilà. Ce sont des choses qui arrive lorsque l’on est amoureuse. Seulement, lorsque cet amour n’est qu’a sens unique, celui ci est voué à l’échec. Elle se retrouva alors seule. Ses parents l’ayant reniée, son amant l’ayant trompé, battu puis fuis. Seule. Elle ne l’était plus. Son ange était là maintenant, a ses cotés.

Elle se trouva alors un travail, un logement, aidé de ses rares amis lui restant. L’enfant grandit donc jusqu'à ses 6 ans sans grand traumatisme. Oui mais seulement, le bonheur ne dure jamais bien longtemps dans ce genre de situation. Sa mère tomba gravement malade. Un cancer. Il l’emporta en 2 mois. Trop jeune pour alors comprendre la peine qu’une telle perte devrai causé, il assista a l’enterrement sans verser une seule larme. Il fut rapidement envoyé en foyer d'accueil. Mais a cet âge, c'est à ce moment précis que les enfants ont le plus besoin d’être encadrés. Et l’ encadrements, ça n’existait pas là ou il se trouvait dorénavant.

Entouré de jeunes dealer et futur prisonniers, c’est là que Gabriel, ce cher ange n’en devint pas un. Il fut sûrement l’un des pire. Il se créa facilement des liens avec les pires délinquant de Londres et se mis a faire n’importe quoi. Jamais, jusqu'à ses 14 ans il ne trouva famille adoptive. Personne ne voulait de lui. C’était un cas désespéré. Ne parlant jamais ou peu. S’enfermant, ne voulant rien dévoiler de lui, jouant le gros dur, tapant a tout va. Non , personne ne voudrai jamais de lui. Mais un jour, ce fut la catastrophes de trop. Fou de rage pour on ne saura jamais quelle raison, il planta l’un de ses amis au couteau. Il fut renvoyé immédiatement et jugé. N’étant pas assez vieux pour partir en taule, le juge lui administra une peine qu’il jugea, à ce moment, a pire pour ce jeune délinquant. Palefrenier dans un haras loin de toute vie citadine.

Comme toujours, Gabriel n’ajouta rien et se laissa entraîner dans ce périple. Qui lui sauva sûrement la vie. Rapidement, il trouva dans les chevaux, réconfort et tendresse. Il travaillais d’ arrache pied jour et nuit, veillant au bien être de ces êtres qui comprenait tout mais ne disaient mots. La nuit, au lieu de dormir dans son grenier aménagé pour l’occasion, il descendait dans les larges box et dormait tout contre certains chevaux avec qui il avait des affinités. Son patron remarquant bien cet acharnement envers les animaux y vit comme la naissance d’une passion et d’un rêve. Les yeux de Gabriel retrouvaient peu a peu lueur en présence des chevaux. Mais des que surgissait un homme, il se renfermait. Redevenait «l’ancien Gabriel».

Il réfléchit longuement et permis un jour a ce jeune homme de monter l’un de ses chevaux. Heureux de voir quelqu’un lui attaché une importance, de voir naître un semblant de confiance, il s’appliqua a écouter les moindres conseils, se renseigner sur les méthodes dites «éthologiques» et autres méthodes douce. Il rêva de devenir ostéopathe équin, vétérinaire, jockey. Il voulait vivre pour l’éternité avec ces si beaux êtres. Seul. Lui et l’animal. Il n’aurai besoin de personne. Entre le vieil homme et Gabriel s’installa une relation père /fils presque sans que les deux ne s’en rende bien compte. Dans cet haras, Gabriel vécut sans aucun doute les plus belles années de sa vie. Coupé de tout contact avec la civilisation, il se sentait comme ailleurs, dans son monde.

Mais, une fois de plus la vie lui arracha ce bonheur. Le vieil homme, alors qu’il était partie chercher un jeune poulains dans un centre un peu plus loin eut un violent accident. L’homme et la bête décédèrent dans celui-ci. Gabriel, alors âgé de 20 ans n’avait plus de compte a rendre à personne. Il voulu partir, loin. Quelque part ou il existait de vaste étendue sauvage, inhabitée ou il pourrai partir a cheval pour jusqu’à la fin. L' Australie. Il y faisait chaud. c’était un grand pays et peu habité. Il pris le premier avion avec ses économie et arriva a Sydney. Il avait fait quelque recherche et était tombé sur ce pensionnat équestre. Il pris un taxi et la première fois qu’il y mis les pieds, il su qu’il s’y plairait. En tout cas avec les chevaux. Les hommes, il allait devoir faire de gros progrès, et il le savait.